Le bourg est situé en contrebas du château. Classé "village de caractère" des Corbières, nous vous invitons à découvrir ses pittoresques ruelles fleuries et ses traditionnelles habitations accrochées sur un versant de roc depuis le XIIIe siècle. Car le 1er village de Termes était, avant 1260, situé sur le promontoire du château !
La commune a obtenu en 2004 et 2005 le deuxième prix «Villes et Villages fleuries» du concours « Aude Fleurie», catégorie moins de 100 habitants. En 2007, elle s'est vue décerner le premier prix ce qui témoigne de l'effort constant de la municipalité et des habitants. Fin 2009, la commune a participé au concours national Des Villes et Villages Fleuris pour la première fois et s'est vue remettre sa première fleur, véritable consécration pour les travaux de fleurissement réalisés. Depuis, cet effort se poursuit.
Le village de Termes a bénéficié d'importants travaux d'aménagement des espaces publics. Démarche novatrice, ces travaux ont été organisés en étroite collaboration avec les habitants : ils ont souhaité que les rues et les espaces publics retrouvent leur caractère ancien.
Les rues restaurées en calades, les murs de pierres, la nouvelle façade du presbytère restaurée à la chaux… s’intègrent au bâti multi-centenaire. L’eau qui coule en relative abondance dans cette région aride est utilisée pour agrémenter le parcours des visiteurs le long des rues rénovées. Une partie de l’éclairage public a été intégré dans le sol pour souligner les deux passages couverts (couvertes) que compte le village.
Une distinction nationale.
Pour avoir remodelé ses espaces publics "à l'ancienne", le village de Termes a obtenu une distinction nationale : le prix spécial du jury des "Trophées de l'aménagement urbain". Remis par Dominique Perben, alors ministre des Transports et de l'Equipement et Jacques Guy, PDG du Groupe Le Moniteur, les Trophées de l'aménagement urbain récompensent les efforts importants entrepris à toutes les échelles du territoire pour que la ville garde ou retrouve des qualités urbaines adaptées aux échanges entre les individus. Le jury a fait son choix parmi une vingtaine de réalisations sélectionnées parmi les 124 dossiers présentés. Termes, l'un des quatre lauréats, a retenu les faveurs du jury pour "l'attention extrême qui a été portée par cette commune aux moindres détails de ses espaces publics. C'est un projet qui nous a émus et séduits. Termes est aujourd'hui un véritable petit bijou", a déclaré Dominique Perben.
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Au XIIe et durant la première moitié du XIIIe siècle, le village principal de Termes se situait sur la colline, juste en dessous du château et était protégé par une enceinte. Il est donc aussi possible de penser que cette église, mentionnée en 1163, ait été construite à l’intérieur du village fortifié bâti au pied du château car les seigneurs de Termes, Raimond et Guilhem s’engagent à faire construire cette église au cœur de la population puisqu’elle doit être à son usage.
Dans la vallée, au niveau de l’actuel village, il n’existait que quelques constructions et un moulin hydraulique.
A partir de 1228, le château de Termes est occupé par une garnison royale. Mais le village et les droits sur les habitants appartiennent encore à Olivier de Termes. En 1260, ce dernier vend le village au roi de France. Le roi Louis IX a déjà en tête son projet d’utiliser et de reconstruire d’anciens châteaux seigneuriaux pour en faire des forteresses royales défendant la frontière contre l’Aragon. Il tenait à ce que les villages qui étaient construits sous ces châteaux soient rasés et rebâtis plus bas. C’est ce qui c’est probablement passé à Termes vers 1260.
C’est pourquoi il ne faut pas écarter l’hypothèse que l’église actuelle ait pu être construite après la destruction du village castral lorsque la population se déplace à l’emplacement du village actuel. Les habitants installés dans le nouveau village devaient se doter d’un lieu de culte à proximité.
L'église Notre-Dame est inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1951. Elle a fait l'objet d'une restauration importante en 2009 (réfection de la toiture, mise hors d'eau du bâtiment et mise en lumière de la nef).
L’église mesure extérieurement 22 mètres de longueur sur 9 mètres de largeur. Les murs ont un mètre d’épaisseur. L’édifice est voûté en berceau brisé.
Ce bâtiment possède nombre d’éléments apparentés au style roman : sobriété des volumes, aspect trapu, petites baies faiblement éclairantes, voûte en berceau brisé reposant sur des arcs doubleaux.
L'édifice n'a pas subi de grandes modifications depuis le XIIIe siècle. Cependant, à la fin du XIXe siècle, l'entrée de l'édifice a été déplacée ( du mur sud vers le mur ouest), le mur nord a été surélevé, le clocher, primitivement à arcade a été remplacé par un clocheton et les grandes ouvertures avec les vitraux ont remplacé des ouvertures plus modestes.
Si l’église est inscrite sur l’inventaire des Monuments Historiques, plusieurs éléments de mobilier sont classés. C’est le cas d’une grande partie du mobilier liturgique, du pied de bénitier et du tableau de la Vierge à l’Enfant.
En savoir plus sur l'église, dossier à télécharger
Termes présente la particularité de posséder sur le territoire de la commune deux gorges constituant des périmètres protégés, toutes deux Inscrites sur la Liste des Sites Naturels Remarquables depuis 1942.
En aval du village, les gorges du Termenet forment un défilé vertigineux qui présente au centre et sur toute la hauteur des veines verticales de marbres rouge et bleue.
Ces gorges sont situées en-dessous du château de Termes et faisaient office de protection naturelle contre l'ennemi.
Au début du XXe siècle, lors de la création de la route actuelle, deux tunnels ont été percés dans la roche au niveau de ces gorges : c'est sur ce grand rocher qu'était bâti le fortin du Termenet.
L'accès dans ce canyon ainsi que la baignade sont réglementés : si vous avez envie, découvrez ces gorges avec des professionnels du canyoning.
En amont du village et toujours le long du Sou, les gorges de Coyne Pont présentent elles, dans la partie médiane, un cirque naturel remarquable ainsi que dans une portion de son lit un chaos de blocs de travertins, vestige d’un pont naturel disparu. Les parois du site sont équipées pour l’escalade et offrent différents parcours pour les amateurs de cette discipline.
Les informations sont disponibles sur le site de la Fédération Française d'Escalade
www.camptocamp.org/sites/102702/fr/falaise-de-termes