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Histoire : le catharisme
  


EN RESUME : Le catharisme apparait dés le XIe siècle, et prône un dogme chrétien différent du dogme catholique. Face à une église romaine réformatrice et opulente, qui accroit son pouvoir matériel, et qui, pour les cathares, s'éloigne du message originel du Christ, le catharisme propose un retour aux origines de la foi chrétienne. Les cathares ne peuvent également croire qu'un créateur bon ait permis aux hommes de connaître le mal, les souffrances, les guerres et les maladies... Exemptant Dieu d'avoir créé le mal, ils croient en un second principe, créateur du monde visible, le Dieu bon ayant crée le monde invisible...



Apparition du catharisme


Le catharisme surgit dans la Chrétienté occidentale au milieu du XIIe siècle. Cette dissidence chrétienne médiévale réclame le retour au modèle d'Eglise primitive des premiers temps du Christianisme. Elle condamne l'Eglise de Rome et sa hiérarchie  prétextant  qu'elles ne respecteraient pas l'idéal de vie et de pauvreté du Christ.
Sous des noms différents, des communautés de cathares sont attestées à travers toute l'Europe : en Allemagne, en Italie, en Flandre, Bourgogne et Champagne. Mais, c'est dans le Midi de la France et dans le Nord de l'Italie que le catharisme connaît l'accueil le plus favorable et le plus durable. Dans ces régions, les cathares ou plutôt les Bons Hommes ou Bons Chrétiens comme ils se désignaient (le terme de cathare est anachronique ; bien que son utilisation est attesté au XIIe siècle dans quelques documents, son utilisation récurrente date du XXe siècle), s'organisent en communautés d'hommes et de femmes dirigées par des diacres et des évêques. Plusieurs communautés constituent une Eglise ou diocèse cathare, à la tête duquel est placé un évêque : il s'agit bien d'une religion hiérarchisée. Au début du XIIIe siècle, on va compter jusqu'à 5 Eglises cathares du Midi, à savoir Albi, Toulouse, Carcassonne, Agen et l'Eglise du Razès dont Benoît de Termes devint le premier évêque en 1226.
Ces églises sont indépendantes les unes des autres ; les cathares ne reconnaissant pas une autorité supérieure à celle de l'évêque, récusant donc l'idée même d'un pape.



La doctrine cathare


Aux yeux de l'Eglise de Rome, les cathares représentaient un danger bien pire que les infidèles (juifs et musulmans), car, tout en étant chrétiens, ils interprétaient différemment les Ecritures et refusaient la doctrine des sept sacrements que les théologiens catholiques avaient fixée dans le dogme dès le début du XIIe siècle.
Quelles étaient donc les croyances des cathares ?
Tout d'abord, ils poussent à l'extrême le message des Ecritures qui formule la croyance dans l'existence de deux mondes, l'un bon et l'autre mauvais.
Le premier, le monde invisible dont les créatures sont éternelles, résulte de la création de Dieu le père ; le second, le monde visible et corruptible est l'oeuvre du Diable.
Sur cette croyance dans la dualité des mondes, qui cherche au départ à exempter Dieu de toute responsabilité du Mal dans ce monde-ci, les cathares bâtissent leur propre système de croyances.

Dans l'ensemble, les cathares croient que Dieu a créé uniquement le monde invisible et éternel et ses créatures les anges. Cependant, parmi eux, l'un pêche d'orgueil en voulant se révolter contre le Père et égaler sa puissance : le Diable, ange expulsé du Ciel avec d'autres anges, dont certains ont péché avec lui, d'autres étant simplement entraînés dans la chute.
Introduits dans des corps de chair fabriqués par le Diable, ces anges sont devenus les âmes des hommes et des femmes.

Une autre différence avec la doctrine de l'Eglise de Rome est le rôle du Christ. Pour les cathares, il est uniquement l'envoyé du Père venu porter le message du salut aux hommes. Il n'est pas, comme chez les catholiques, le rédempteur de tous les péchés. Il n'a pas souffert de la Passion ; il n'est pas mort sur la croix car il n'avait un corps de chair qu'en apparence.
De ce fait, les cathares ne conservent qu'un seul sacrement, celui du consolamentum (consolation) ou baptême d'imposition des mains pratiqué par le Christ, le seul à apporter le Salut. Ce sacrement joue un rôle fondamental chez les cathares car il est à la fois sacrement d'ordination, de pénitence, d'eucharistie et d'extrême onction.
Les cathares considèrent d'ailleurs comme inefficace le baptême d'eau des catholiques, ils contestent le sacrement de l'eucharistie et le sacrement du mariage.

Les cathares n'ont pas d'églises ou de chapelles car pour eux la parole du Christ peut être enseignée là où se réunissent les fidèles : sur la place publique du village, dans la maison d'un croyant cathare...
Le Notre Père est toutefois resté leur prière fondamentale, même s'ils en tirent une interprétation qui leur est propre.


Continuer vers les croisades contre les cathares










Les cathares contestaient l'église catholique romaine sur de nombreux points,

y compris sur la nécessité de bâtir des lieux de cultes "officiels",

attitrés, donc au moyen d'impôts et taxes...

Photo de l'intérieur de l'église de Termes.








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